Le trafic des biens culturels dans le monde s'intensifie

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Tunisia, Egypt, Libya… The traffickers of stolen cultural goods dream of countries like this where instability reigns, but it is not only they that fall victim to this trade. In the era of the Internet, this illicit commerce, estimated by some to be worth as much as 6 billion dollars is accelerating. UNESCO raises the alarm (Martine Robert, 'Le trafic des biens culturels dans le monde s'intensifie', Les Echoes, 15th march 2011).
Il n'y a pas que le marché de l'art qui est prospère. Le trafic des biens culturels se porte bien, lui aussi. Selon Interpol, il représente annuellement 6 milliards de dollars. «La situation est alarmante, particulièrement dans les pays en proie à l'instabilité comme la Tunisie, la Lybie, et surtout l'Egypte», a déclaré, hier, Irina Bokova, directeur général de l'Unesco, à l'occasion du colloque que l'organisation internationale tient jusqu'à ce soir à Paris, dans le cadre du quarantième anniversaire de la convention, signée par 120 Etats, visant à lutter contre ce phénomène. Il s'agit, avec l'aide de l'Organisation mondiale des douanes, d'Interpol, de maisons de ventes aux enchères ou de musées, de tenter d'apporter de nouvelles réponses. Car, ces dernières années, Internet a accéléré le trafic, la Toile étant devenue le support d'un commerce très lucratif dans le trafic des biens culturels.

La convention adoptée il y a quarante ans établit les mesures à prendre pour interdire et empêcher l'importation, l'exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels. Elle évoque aussi la question des restitutions et offre un cadre de coopération international pour mieux combattre le trafic. Mais il revient à chaque pays de mettre en oeuvre la législation permettant de l'appliquer. De plus, cette convention traite surtout des relations entre Etats: elle a dû être complétée en 1995 par la convention Unidroit, plus stricte, qui implique également les acteurs privés. Malheureusement, celle-ci n'a été ratifiée quasiment par aucun des pays où les marchés de l'art sont les plus actifs
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Like the USA for example, which applies the 1970 UNESCO Convention in a highly selective manner (to a degree that one might legitimately ask whether they have actually implemented it at all). The application of the sort of measures envisaged by the UNIDROIT document is vehemently opposed by US dealers in dugup antiquities (such as in their Unidroit-L discussion list which is a mouthpiece for the naysayers). One might wonder why a supposedly legitimate business is concerned with measures intending to prevent the commerce in illicitly-obtained items. The answer to that question might tell the objective observer a lot about the current state of the antiquities market, might it not?

Existing measures are not as effective at stopping the haemorrhage of illicitly obtained artefacts onto the international market in its current form:
Plusieurs pays africains ont ainsi perdu plus de la moitié de leur patrimoine, aujourd'hui dispersé. Des centaines de statues du temple d'Angkor, au Cambodge, ont été arrachées. En Amérique centrale, les fouilles illégales se traduisent chaque mois par l'extraction d'au moins 1.000 pièces de céramique maya, d'une valeur de 10 millions de dollars. Et en Irak, 15.000 pièces du musée national de Bagdad ont été dérobées lors du dernier conflit, plus de la moitié étant toujours manquantes.
The question is are we just going to continue to shrug our shoulders and say with the British archaeological establishment that "looting is here to stay, if we can't beat them, let's make them our partners"? Is this something we can wait until somebody else does the work for the archaeological establishment (volunteer grassroots organizations like SAFE over in the US, and Heritage Action in the UK, or HAPAH in France)? Or are we going to try and alert public opinion to the problem and its scale and significance and try to curb this kind of erosive and destructive commercial exploitation of the archaeological record by making dealers and collectors socially accountable?

What part should Britain's PAS play in all this? What part can they play in all this while considering artefact hunters and collectors their "partners"? They rather have allowed themselves to a situation where they have their hands tied, haven't they? Listen, you can hear the pigeons cooing from the roof and gables of the British Museum. The Portable Antiquities Scheme is silent on this matter too. It is annoying that its the Bloomsbury pigeons which are making a more audible public comment on certain portable antiquity issues than the multi-million pound organization set up at public expense to deal with portable antiquity issues.

Is "coo coo" the best argument the British archaeological establishment can muster these days?




Vignette: Bloomsbury Pete (national representative of the NGO, the Avian Concern for Cultural Heritage, British Museum, Bloomsbury WC1), currently Britain's most vociferous spokesman on portable antiquity issues.